Au chelsea market, d'anciens entrepôts de stockage reconvertis en supermarché géant, chic et bio, un homme s'est endormi dans la vitrine du magasin très fancy "anthropologie". la meilleure des pubs pour leurs fauteuils...

C'est une voix de chemin de fer désaffectée. il y a des années, c'est par là qu'arrivaient les marchandises : viande, fruits, légumes, bois de chauffe... elle a été exploitée jusqu'en 1980. il parait que le dernier convoi transportait des dindes congelées. trente ans plus tard, c'est devenue une promenade plantée : des herbes folles, quel

Je la croise dans le hall de l'onu. son look et son charisme sont incroyables : en boubou, les cheveux tressés de coquillages, les bras pleins de lourds bracelets en or, des escarpins de satin aux pieds. altière, elle traîne une valise-cabine à roulettes. ce n'est pas très poli, mais je ne résiste pas à lui demander d'où elle vient. "je sui

Déguiser son chien en grenouille pour lui donner un petit air frenchie... ben quoi, les chiens aussi ont droit à la classe internationale !

Je rencontre alpes dans sa boutique de souvenirs située à l'intersection entre broadway et la 5me avenue. il m'interpelle de derrière sa caisse : "génial, votre t-shirt !" je rigole parce qu'un autre vendeur de souvenirs m'a dit exactement la même chose, 20 mn plus tôt. "je parie que vous êtes française !" trop fort : j'ai même plus besoin

First avenue, 46ème rue : le siège des nations unies. le monstrueux immeuble commis, entre autres, par le corbusier se cache derrière des échafaudages... et c'est pas plus mal. au poste de sécurité, on parle chinois, russe, japonais, allemand et quelques autres langues moins identifiables. dans la file des "representatives", on croise des and

"en inde, j'ai eu une éducation assez stricte. mon père croyait beaucoup en la discipline. ma mère était plus aimante, mais bon, ce qu'on me demandait avant tout, c'était de ramener des bonnes notes et de me couler dans le moule. ce que j'ai fait, d'ailleurs. sauf qu'à la fin du lycée, je n'en pouvais plus. j'ai tout quitté : la famille, la

La vitrine d'une assoc d'étudiants chrétiens, en face du french institute : dieu, c'est comme de l'alka-seltzer : l'essayer, c'est l'adopter dieu, c'est comme un morceau de scoth : tu ne le vois pas mais tu sais qu'il est là dieu, c'est comme chevrolet : le coeur battant de l'amérique dieu, c'est comme le café maxwell : bon jousqu'à la deriè

"repentez vous, le jugement arriiiiiiiiiiiiiiiiiive" dans le métro, dans la rue, dans les parcs et les jardins, des hommes et des femmes prient, crient, psalmodient, nous exhortent à nous mettre en accord avec notre créateur. et fissa, parce qu'en vérité, ils nous le disent : armageddon, c'est dans deux semaines, ma soeur. le 21 mai, à 18 h t