21 mars j'ai cueilli des jonquilles aux senteurs timides, aujourd'hui. je me suis baladée avec ma famille. ma mère restait sur le sentier ; moi, je cherchais des jonquilles. et je les ai trouvées, abritées par des ronces. je les ai cueillies et je les ai ramenées. mais personne n'a perçu leurs subtiles odeurs. maintenant, je les observe. le b
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L'écume des rêves
Nos mots dansent.
Leurs pas dessinent un océan de pensées, leurs chorégraphies sont l'aboutissement de vagues de réflexion et de sentiments.
Nos mots dansent. Les miens sont l'écume de mes rêves.
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Articles à découvrir
Une odeur âcre dans ma chambre règne. une odeur pestilentielle qui tout en moi s’imprègne. l’odeur de la frustration s’entête, scrupuleuse gardienne de ma geôle. cette odeur aux relents de cigarettes, et aux arrières goûts d’alcool. cette odeur qui bouche tous mes pores ; une odeur aux relents de mort. elle laisse sur ma peau de futu
Ce fut un baiser froid aussi froid que l'hiver ce n’était pas un choix c'était un vol à découvert tu étais en émoi tu n'étais pas à moi venue d'une imprévue mon flocon, mon désarroi ô cassandre tu t'es faite si vorace le baiser sans attendre rougit ma carapace rongea ma chair, mon audace. je brûle encore et rien n'efface ton corps, mo
J’ai peur d’avoir raté mon train. le train. et je ne sais s’il y en aura un prochain. alors j’écoute le silence, seule avec mon impatience, dans cette gare immense. j’attends et je ressasse, mais les minutes ne passent pas. je me rappelle : quand ils sont tous montés, je les ai regardés, enchaînée à mon banc, et s’éloigner, lent
Tu entres en terres inconnues, te dis docile explorateur. toi, petit être incongru à la recherche de mon coeur. je t'ai indiqué le chemin : tu sautes les étapes. l'ordre, en amour... n'y en a-t-il pas un ? tu ne le repectes pas. pourtant tu ne pourras jamais me conquérir d'un "je t'aime" sans me connaître. tu n'as pas exploré les forêts de
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Je suis sur mon nuage, à la recherche de ton horizon. je redoute le naufrage, le crépuscule de notre passion. l’orage ne m’effraie pas, et l’éclair peut bien gronder, tant que tu es avec moi, rien ne peut m’arriver. mon amour, un cumulonimbus, ne cesse de grandir. il effleure vénus, est embrassé par zéphyr. je n’ai pas les pieds sur
Je mangerai les fleurs par la racine un jour. toi moi nous mangerons les fleurs par la racine nous goûterons le printemps dans l’impossibilité de le voir nous goûterons la vie dans un des plus ténébreux noir déjà la chair flétrit et ta tête tombe mon cœur se putréfie déjà chacun succombe notre errance n’aura de fin nous errons cons
Jouez-vous au poker ? sachez qu’avant de dévoiler les cartes, on jette la première. si le monde était un casino, si la vie se résumait à une partie de poker, je serais cette carte. vouée à disparaitre au profit des suivantes. je ne me morfonds pas souvent mais, au fond de ma cellule, quelques heures avant le moment fatal, je ne peux m’em
Il pleut. il fait noir. j'écoute la pluie j'écoute tombe. la pluie tombe. goutte à goutte. j'écoute. il pleut. c'est le soir. j'attends. il fait noir. j'atteinds quelques lumières, elles caressent le sol. une torsion. j'égoutte, j'ai goûté la lumière et elle brûle ma gorge. et le liquide lunaire est extrait des rayons. je m'allonge, l'imm
[juin] vorace et vide. aujourd’hui je suis ainsi. si vide. et donc très vorace. rien ne m’intéresse. mais un rien me terrasse. je cherche à me combler : les saveurs s’éphémèrent. même si je mange sucré, seul dans ma bouche, l’amer. vorace, je veux tout. vide, je ne veux rien. vorace, j’aimerais vouloir. vide, je n’aime rien et j