L'énergie. en fumée.les projets verbalisés. envolés.loin.zéro motivation. un sursaut ?et puis, plus rien.

Je cherche le bouton off. je me demande quel moyen existe t-il pour enrayer la machine. je me souviens parfaitement des glissades sans explication. de ces chutes libres, loin, loin ,loin. et puis un jour, ne sachant pas pourquoi, la remontée.je n'ai peut-être pas l'air là mais mes doigts sont à sang à tenter de contenir la glissade.deuxième j

Pas de famille pas d'attache pas de lien tu me disais que tu ne veux plus te laisser à l'amour que tu fuis les rencontres pour l'éviter parce que tu ne veux plusmoi je peux tomber amoureuse tous les matins baiser pour peu qu'il s'agisse d'une autre chaque matin aussi dans ce chaos qui s'installe je vais faire un break partir sans prévenir c'est

Début de nouveaux travaux !des photos, des séquences vidéo et quelques installations.et ce n'est plus ma gueule, et ce n'est plus mon cul (ou le tien) que je montre. je les ai assez vu. des dossiers de résidence en cours.

Rien que du bon en somme. pas de mauvais silence pour cause de bad. du silence parce que j'en ai besoin.l'agenda se remplit, me voilà projeter à l'automne prochain, un vrai défi, relevé. une première depuis bien longtemps. durant ce silence, j'ai bouclé une date d'expo supplémentaire et deux dates de performances. durant ce silence, j'ai à

Aucun. il a disparu. l'anorexie de l'été s'est installée aidée par la chaleur, ce fut facile. six jours que le chimie a pénétré mon corps, le retour de lysanxia mon amour, juste pour dormir, d'une traite, la nuit.la route le manque. mes sacs sont éparpillés sur le plancher, vides.je goûte la descente. ce matin, trois larmes versées pour

Une expo de faite.j'écris une performance, en ce moment. une idée subite, comme toutes les autres. est-ce que je mettrai mon corps en scène, est-ce que je dirigerai ?des photos, des photos et encore des photos.des scénarios, toujours et encore.les rencontres et les modèles se succèdent. un parcours, une histoire, singulière, à chaque fois.

Aqueux, visqueux et étouffant comme le pétrole brut, engluée comme les oiseaux sur les photographies choc après une catastrophe environnementale, due à l'homme.champ de vision réduit.clignotement des yeux.a la lecture, les mots se chevauchent.fatigue oculaire, céphalées brutales. du calme.actions répétitives et identiques offrant un idéa

Dame angoisse, les tripes crispées, barrées, la trouille au ventre. je récupère mes nuits. le sommeil. chambre à part.je pars. loin. des kilomètres vers des territoires inconnus, avec des inconnus.je pars bâtir.et j'ai peur.l'effroi en cette veille de walkyrie, comme les portes du valhalla un peu plus proches. "when i'm lost in my art - i'm

Est-ce que mon travail doit dénoncer ? est-ce que mon travail participe à ma reconstruction ma destruction ma résurrection ma création par la présente, je vous annonce la naissance d'un nouvel avatar, animal hybride, glaçant, hautement féminin, félin, sadique aux services des perversions dealées. you don't have the power to upset me you do