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LES LECTURES DU MOUTON
Virginie Vertigo, passionnée de littérature : rentrées littéraires, classiques... tout y passe !
Naissance du blog : 5 mars 2009
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Articles :
567
Depuis :
05/03/2009
Categorie :
Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
« je comprends enfin cette notion enseignée dans un cours de philosophie : l’aventure, plus qu’une interruption du cours des événements ou un voyage vers un ailleurs inconnu et exaltant, est surtout une disposition à être dans le temps ». que faire quand on souffre ? on s’évade, on se recentre, on s’ouvre vers d’autres horizons. o
« apprendre son infertilité. l’admettre. passer à autre chose. faire le deuil d’une paternité normale. au royaume des certitudes, comment a réagi mon père ? a-t-il eu l’impression de ne plus être un homme, un vrai ? a-t-il craint, à un moment ou à un autre, de perdre ma mère ? s’est-il senti honteux ? coupable ? […] je n’ai ja
« … les couleurs sont en réalité des tristesses noires qui se griment en arlequin pour s’assurer qu’on ne les reconnaisse pas : un désespoir qui voudrait passer incognito ». trencadis. mot catalan qui désigne une mosaïque d’éclats de céramique et de verre. une technique utilisée notamment par gaudí. trencadis. une définition de
« nous avons si souvent l’impression que nos mots ne sont pas à la hauteur de ce que nous voudrions vraiment dire, pensait liv maria, que nous oublions que c’est parfois exactement l’inverse qui se produit – que dans la multitude des phrases que nous prononçons, certaines sont plus exactes, plus précises, plus judicieuses que nous ne po
« puisqu’on allume les étoiles, c’est qu’elles sont à quelqu’un nécessaires ». un vers de maïakovski peint sur un mur par une bande d’éclopés de la vie un peu (beaucoup) alcoolisés. même pas un slogan, même pas une revendication mais une façon de devenir quand on est rien. « chuis rin », répète sans cesse vieux john qui, c
« lumière d’été, puis vient la nuit » de jón kalman stefánsson
« celui qui pleure à un enterrement, pleure également sa propre mort et en même temps celle du monde, parce qu’à la fin, tout meurt et il ne reste rien ». le livre s’ouvre sur un petit village islandais de quatre cents âmes. un trou paumé, comme le qualifie matthias. l’océan à l’ouest, la campagne dans les autres directions. que p
Permafrost : la couche de terre qui reste toujours gelée. (variante) la femme qui a une carapace pour se protéger du monde qui l’entoure, de ses affects. ce qui fait la force de ce livre, ce n’est pas l’histoire mais c’est la voix de la narratrice. une voix que l’on n’a pas l’habitude d’entendre, de lire. parce que ce n’est pas
« nous ne sommes pas des corps isolés ni des consciences séparées la matière porte une mémoire, une intelligence plus vastes qui nous relient nous sommes un flux continu d’apparition et de disparition traversé de mille désastres ». trois décès brutaux. le frère, la mère, le père. le monde de camille de toledo s’effondre en peu de
« les villes de papier. une vie d’emily dickinson » de dominique fortier
« le monde. le monde est petit comme une orange. il est incroyablement compliqué et d’une absolue simplicité. le monde peut être remplacé, recréé, anéanti par les mots. il existe de l’autre côté de la fenêtre, ce qui est une autre façon de dire qu’il n’existe pas […] le monde est noir et la chambre est blanche. ce sont les po
« impossible c’est la définition d’un événement jusqu’au moment où il se produit. vous aurez beau mettre tous les zéros que vous voulez, la statistique et vous ne pouvez nier les coïncidences. elles existent en dépit des zéros ». un homme âgé part en excursion en montagne. il talonne un autre homme. un éboulement. un corps dans u