Puiser au secret cet amour lumière, auprès de son silence savourer l'instant et puis ceindre le ciel comme on donne un baiser, abandonner avec un cœur ardent l'éphémère de l'être.
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La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Okoundji
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25/10/2011
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
L'amitié est une cathédrale de la vie. il n'est besoin que de poser la première pierre. mot après mot elle s'édifie et nous érige. en son sein le silence est présence.
L'amour nous fait toucher au cœur perdu du monde avec infiniment d'égards et de délicatesses, comme dans un rêve on voit une porte qui s'ouvre devant nous sous notre seule intention de l'ouvrir, avant même que nous ayons posé la main sur la poignée. christian bobin
Rires et larmes, vie et mouvement. beauté d'un ciel nuageux. un ange s'est dessiné, comme une sourire de toi.
Je crois à l’opacité solitaireau pur instant de la nuit noirepour rencontrer sa vraie blessurepour écouter sa vraie morsure je crois à ces cheminsoù le corps avance dans l’espritoù l’on surprendle bruit de fond des universpar ces yeuxque la nuita pleurés en nouspar ces yeux que la viea lavés en nous je crois qu’il faut habiter la lu
La poésie dit tout, surtout lorsqu'elle ne dit rien. elle engendre doute et fragilité. elle est désir. bien plus qu'une espérance, une certitude incertaine vacillant dans le vent, s'accrochant aux nuages. elle est ce qui naît, là où s'arrête la pensée. elle se nourrit d'ombres et de lumières, s'abreuve d'invisible. a sa source, quelques g
Les mots qui vont surgir savent de nous ce que nous ignorons d’eux. un moment nous serons l’équipage de cette flotte composée d’unités rétives, et le temps d’un grain, son amiral. puis le large la reprendra, nous laissant à nos torrents limoneux et à nos barbelés givrés. rené char
Image internet l’atmosphère de l’automne est limpide et lointaine. je ne me sens plus loin des hommes. je me réjouis de voir les hérons sur la grève, en même temps que les monts sortant des nuages. les flots limpides s’agitent vers le soir, le clair de lune brille et va cesser. cette nuit, appuyé sur ma rame unique, indécis, je voudrai
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets, là-bas tord la forêt comme une chevelure. des troncs entrechoqués monte un puissant murmure pareil au bruit des mers, rouleuses de galets. l'automne qui descend les collines voilées fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre cœur ; et voici que s'afflige avec plus de ferveur le tendre désespoi