A nouveau, cet anneau de fer qui me sert les entrailles. a nouveau, je me rends, par manque de force, par manque d’envie. une nouvelle fois je suis incapable d’identifier ce qui me tiraille, me brûle et me laisse, haletant, prostré par terre, mais c’est là, à nouveau. je vois tous ces gens autour de moi et même cette femme qui reste assi

Lumière. noir. arrivées et départs se succèdent, sans fin. le temps d'une bière. le temps d'une chanson. même pas le temps d'échanger nos prénoms. un verre de vin, un sourire échangé et me revoilà seul. les gens vont et viennent dans ma vie; je les regarde, un sourire aux lèvres, y entrer; je les contemple, mélancolique, pendant qu'ils

Cette épreuve est d'autant plus insurmontable lorsque l'on a l'impression de n'appartenir à aucune communauté, à aucun groupe. pourtant, je suis supposé avoir « mon » groupe, celui dans lequel je me sens bien, dans lequel je m'épanouis. comment ce fait-il alors que je ne m'y sois jamais senti intégré et que j'aie autant l'impression d'en

Jamie t operation des badauds de partout -forcément pas de tcl. 3 heures et demie au mcdonald's, enfin un peu plus peut-être, mon idiot de manager était parti aux toilettes, j'ai pas pu dépointer. petite promenade dans les rues, en vélo'v et à pied. oh, y a prison break à la téloche, sur aimsisse, ça faisait longtemps. ma valise doit être

Je m'appelle lamia, j'ai 19 ans. je n'ai jamais cru aux journaux intimes et jamais je n'avais éprouvé le besoin d'en écrire jusque là. mais la solitude peut-être, ou cette envie irrépressible que j'ai de parler, toujours est-il que j'en écris un. j'ai bien des amis à qui j'aurais pu me confier mais charlotte est trop frivole, je la connais,

La nuit est tombée depuis longtemps déjà autour de nous; la musique s'est arrêtée depuis longtemps et le silence des rues vides nous enserre, oppressant drapement dont on ne parvient pas à se défaire. je ne veux pas m'en défaire. il y a dans ce silence une chanson que j'entends et qui me rassure, me garde éveillé. nos pas ne sont plus gui

Parce qu'écrire sur ce que je ressens, c'est trop dur pour l'instant.parce que je mentirais si je le faisais.parce que je n'arrive plus à transformer ce qui me détruit en force qui me rend inébranlable.parce que je n'arrive pas à écrire avec les larmes qui coulent.parce que ce qui ne me tue pas ne me rend plus plus fort, au contraire.parce qu

Yeah, right, cheers mate! thanks a lot, see you later then yeah right, cool mate. are you goin' up [oupe]? you are then. cheers thanks a lot.

…comme on attrape une bouée de sauvetage. je ne peux rien faire d’autre, juste te tendre la main. t’écouter parler, t’offrir une épaule, quelques mots de réconfort seront, je l’espère, suffisants. calmer ta peine semble impossible et je dois me contenter de te voir voguer avec peine sur la mer agitée et sans répit qu’est la vie.

Le dernier projecteur s'éteint dans la salle et le lourd rideau rouge étale sa masse affable sur la scène. il est seul derrière le rideau, seule à attendre. il ne sait pas ce qu'il attend mais il reste, comme enchainé aux planches de bois. il n'a pas encore enlevé ses vêtements et il est toujours maquillé et ses mains sont légèrement lev