Un pays du nord de l’europe, quelque part au-delà du cercle polaire. deux êtres gravitent dans la capitale, medisën, ville entourée d’eau. paul janüs, journaliste, suit le second tour d’une campagne présidentielle à l’issue de laquelle un tyran populiste, stalitlën, pourrait être élu. il s’interroge, remet en cause une vie menso
anagnoste
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07/10/2008
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Littérature, BD & Poésie
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E ric s’est levé tôt ce matin. tout le monde dort encore. les travaux de force se font toujours le matin, à la fraiche, s’était-il dit la veille en s’endormant. camille et lui avaient discuté longuement, de leur couple bien sûr, de la vie en général, de ce qu’ils ne savaient pas l’un de l’autre malgré toutes les années partag
« m a pauvre caroline, vous êtes d’un banal ! » clame patricia en feignant d’étouffer un rire de gorge qui lui fait mal mais qu’elle prolonge exprès pour signifier à sa subordonnée combien elle peut se gausser de ses préférences, affichées ou non. un mauvais rire peut en effet être douloureux, y compris pour celui qui l’entend. i
Géraldine bouvier éditions dès demain - paris 6ème paris, ce lundi 22 juin 2009 j e ne pensais pas devoir un jour quelque chose à armelle nauton. finalement je lui devrai l'essentiel : la vérité. et je me moque qu'elle ait joui de me l'apprendre : le fait est que je lui dois de m'avoir ouvert les yeux. c'est elle qui m'a donné l'adresse de
N os 7 mains sont fourbues, elles ont bien travaillé, vingt semaines durant - du moins ont-elles le sentiment du devoir accompli : le temps est venu pour elles de regagner leurs chaumières respectives et d'y recouvrer quelque force et inspiration... ainsi que nous l'avions conçu au moment de sa création, notre potache entreprise s'arrête là,
B ref. les choses évoluent par elles-mêmes. on se retrouve isolé, à l’écart du groupe : il faut bien continuer, pas d’autre choix. le manteau structure votre vie. « je suis musicien », dites-vous avec un brin de supériorité. vous êtes membre d’une aristocratie, d’une confrérie qui scelle un pacte, vous donne une personnalité. ce
I ndiscrète, surtout impatiente parce qu’elle veut que je lui cède le clavier, elle lit à voix haute par-dessus mon épaule : « les trois hommes allaient le dos courbé, la tête baissée pour éviter les cruels éperons du blizzard qui soulevait autour d’eux des nuages de neige et de givre, une main obstinément enfoncée dans la poche d
- q uand je regarde vos chiffres, j’ai des doutes. peut-être n'étiez-vous pas fait pour ce projet. - le dimanche n’était pas un jour facile. - certes, la messe vous a fait du tort. - télé foot aussi. - pourtant, avec le printemps pourri qui fut le nôtre, j’espérais une remontée de la fréquentation sur les fins de semaine. mais non, r
A lors la noyade m’a semblé un bon remède pour aller vers vous. je n’ai rien supposé. j’y suis allé. alors j’avance, j’avance vers l’île en goguette. au moins celle-ci semble m’accueillir en roi de la fête en reine des bigoudis. je vous le dis je n’ai rien à croire rien à prouver mais il faut savoir un moment mettre un terme
Où il sera question des vertus laxatives de la contemplation...
Q uand je songe à tout ce temps que je perds à écrire, moi qui suis intimement persuadé qu’il n’y a pas de plus bête moyen de gâcher son temps ; ce temps que l’on pourrait passer à contempler la nature, à s’enivrer du parfum des fleurs, du chant de la pluie qui claque sur le bitume, des crépitements arrogants et mélodieux du minus