Il m'arrive quelquefois de m'interroger sur cet absolu besoin d'écrire, mais en réalité, je connais la réponse. aussi bien, ce blog n'est-il destiné qu'à moi-même et, sans qu'il ne soit secret, je n'ai aucune volonté d'en faire la promotion. je me souviens qu'étant adolescente, je communiquais très peu avec mes semblables, voire pas du to

J'ai roulé à 190 kms/heure pour parcourir les 170 kms qui me séparent de mon lieu de travail. ce n'est pas inhabituel, j'aime intensément la vitesse et prie régulièrement le ciel de ne point mettre de petits hommes bleus sur mon chemin. c'est un risque, certes, mais le manque d'adrénaline est un risque autrement plus difficile à gérer pour

Le liquide chaud coule le long de mes cuisses sans que je puisse le retenir. je le sens qui serpente autour de mes chevilles, pour finir sa course dans mes chaussures, trempant au passage tout le bas de ma robe et mon collant de laine. je suis paralysée. je sais déjà qu'il va devenir glacial dans quelques secondes et me brûler les cuisses comme

Azel s'est assis de l'autre côté de la table de réunion, légèrement en biais et en retrait par rapport à moi, et fixe un point devant lui. j'ai tourné mes yeux vers la droite et mets tout autant de soin à éviter son regard. en réalité, nous avons calqué notre comportement l'un sur l'autre et j'imagine, à cet instant, qu'un observateur

Apolline déchante (c'était quelque peu prévisible). cette petite écervelée a rêvé de rejoindre azel : elle en a rêvé, il l'a fait, je ne suis pas persuadée que ce soit une chance. apolline a un certain nombre de compétences intéressantes, techniquement et opérationnellement parlant, elle n'a strictement aucune prédisposition pour tout

Je viens de traverser l'immense hall et me dirige à grands pas vers les ascenseurs de l'aile c, devant lesquels je m'immobilise. ceci n'a pris que quelques instants. ils ont été suffisants pour que je capte son image sur ma gauche, tandis qu'il s'apprête à entrer dans l'un des ascenseurs de l'aile a, juste en face du point que je vise. il faut

Galaad me regarde en souriant. a croire qu'ils se sont donné le mot, il est tout aussi gigantesque qu'azel ; si tout va bien, je devrais finir l'année avec un épouvantable torticolis. galaad me sourit, non sans me faire remarquer qu'il semble quelque peu dangereux de m'énerver. ce n'est pas faux, mon caractère est, disons le clairement, de typ

Un homme clitoridien ... dernière trouvaille d'andy vérol le bien-nommé, écrivain des bas-fonds de son état, relation réseau-socialesque espérant encore une percée de son sang vers le grand monde, provocateur désespéré et délétère. l'image traverse mon cortex cérébral et tente de cheminer vers les tréfonds de ma mémoire. je sais q

Oui, je sais, c'est peu commun, mais j'ai décidé d'appeler cet homme azel. d'abord, parce qu' à l'heure où j'écris ces lignes, ce prénom, apparu en 1946, n'a été porté que 12 fois, ensuite parce que dans le cas, purement fortuit (probabilité avoisinant les 0,01 %), où lui-même (ou quiconque le connaissant) viendrait à lire ces lignes,

Le bras est resté suspendu, tandis que la main, au bout de laquelle penche dangereusement une cuillère pleine d'une mixture indéfinissable, s'immobilise. le corps de la femme semble brusquement se recroqueviller tandis que son visage se tord affreusement, ses lèvres trop fines tremblantes et pincées. ''j'en ai marre !'', hurle t'elle, de ce to