L’éléphant a mille ans ; il naît à peine. il traîne sa peine comme un paquebot au bout d’un fil coupant, ses 18 ans lui bleuissent le cou. il marche d’un pas lourd et envahit tout de gris. une douleur immense et anonyme dans le gris de paris. il ne reconnaît pas sa peau craquelée, ses yeux troublés. l’éléphant a 1000 ans et naît
Microchoubidou
Microchoubidou
Ses blogs
Articles :
47
Depuis :
24/11/2013
Categorie :
Lifestyle
Articles à découvrir
Les machines m’inspirent la haine. elles se prétendent utiles. plus utiles que le reste. je suis dans le métro, c’est l’hiver, mon cœur bat plus vite, mes paupières se plissent imperceptiblement, je me mordille la joue, près de la lèvre gauche, là où mes molaires et mes canines se succèdent pour arracher de petits bouts de peau les j
A quoi bon rire sur son lit de mort réduit à rien liberté conformée amputation j'aimerais plutôt peindre dans un accès schizophrène jets de peinture giclées de sang bonheur sombre des artistes disparus plus de sueur où sont les rires et les larmes ? artiste personnage grotesque range tes mots
How i became the bomb - ulay, oh - music video
Je me suis imaginée dans mon lit. les deux fenêtres de ma chambre ,grandes ouvertes au dessus de ma tête, dévoilant le rideau opaque de la nuit sur lequel s’accrochent des étoiles puissantes. je me suis imaginée les draps frais caresser ma peau nue et l’ordinateur réchauffer mes cuisses en déroulant un scénario ardant. les veilleuses s
Échappatoire échapper à quoi ? a quoi bon bon a rien rien à faire faire les cents pas passable sable humide comme les yeux yeux qui roulent humides odeur glisse chaleur quitte mots passent baisers sans vie tu n'es plus je vis vis sans moi échappatoire t'échapper peiner a quoi bon ? c'est bon.
Perte du corps, des traits, de la voix : en un instant. un courrier sclérosé attend ; pas grand-chose à lire. il y a juste une cordelette. un mot : encore. pour te crier : je me rappelle de cet été infiniment bref et éclatant. pour me crier : je me rappelle et la vie à mille à l’heure. le soleil, une valise, un avion. j’ai vomi un adieu
La fenêtre est restée ouverte cette nuit. les draps sont frais et froissés. le soleil prend mille précautions pour inonder doucement le petit studio. victoire ouvre en une seconde les yeux très grands. elle me sourit. mon corps et les draps sont mêlés et je mets ce qui me semble être une éternité à m’extraire de cette peau de douceur.
Elle est pudique dans son habit sombre de soir d’hiver. je n’ai pu que l’effleurer du regard en tentant de deviner son contour. berlin. sur le trajet j’essaie de me rappeler à quels bâtiments appartiennent les écrans lumineux à travers lesquels j’aperçois, un court instant, les vies qui habitent le paysage de mes souvenirs. j’arriv