Le temps est venu -je crois-, de commencer à raconter plus qu'à suggérer, à organiser plus qu'à évoquer. c'est une nécessité que de l'écrire, nécessité que j'ai senti poindre en moi avant même de l'avoir vécu. "l' ". cessons pronoms et périphrases. "l' ", alias "ça", alias "cette pathologie", alias... mon anorexie. c'est la première
Schnokette
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Schnokette
Ses blogs
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Le Vide Tourne
Le Verbe pousse du sommeil
comme une fleur ou comme un verre
plein de formes et de fumées.
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Articles à découvrir
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La nuit noire toute noire si noire et si belle dans l'encadrement lumineux non tamisé chaleureux oui non mettons contrasté car lumineux mais chaleureux car tamisé de la fenêtre. mes doigts qui courent sur le clavier et je sais je sais pourquoi j'ai voulu nommer mon blog comme il se nomme. capturer sur-réellement des humeurs des impressions pou
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Oui... et non. ou plutôt : non mais oui. l'écrivain peut l'être par essence. mais tout écrivain qu'il soit - tout amoureux des mots, tout artiste, tout esthète linguistique -, il ne devient auteur qu'en se doublant d'un écriveron. l'écrivain peut sentir les mots et les émotions qui dansent en lui. quand il prend la plume il peut sortir, sin
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Il y a ces choses en moi qui fleurissent depuis très longtemps. il y a cette chose en moi qui pourrit depuis trop longtemps. il y a cette efflorescence fanée. il y a ces orifices fermés. il y a ces mots piégés. je suis une serre à la terre fertile mais aux vitres cadenassées. mes fleurs maladives peinent à respirer. les mots se meurent. j'
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Je nage et bonheur des étoiles sans penser au reste, ni au bien manger - car bien mangé -, ni surtout au trop manger. je ris; et parce que lèvre inférieure sous l'eau et supérieure à l'air, j'invente que " j'unis de me lèves le ciel et la mer, les étoiles et leur reflet."
Du sens. il ne s'agit jamais que de créer du sens. par les microdrames, par l'inanition, par la mort, pour la vie, pour que l'on vive, pour que cela vive. lutte perpétuelle contre l'inertie. on se vide, on se saigne, pourquoi ? pour que les choses paraissent belles au réveil. pour que le monde au réveil s'enrichisse d'un sens nouveau, ce sens p
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Un mot pour prévenir mes lecteurs inexistants : je m'apprête à déroger à la contrainte rédactionnelle pour de longs jours, départ en vacances oblige ! un autre mot pour supplier mes lecteurs potentiellement existants : n'hésitez pas à me faire part ne serait-ce que de votre passage sur mon blog par ne serait-ce qu'un mot dans ne serait-ce
Un an, une année douloureuse d'anorexie à raconter (ou pas d'ailleurs) petit à petit, morceaux par morceaux. ci et là, peut-être déjà, dans diverses marges et sur des feuilles éparses, quelques notes voilées mais si peu encore et si peur des mots trop crus. première fois peut-être, à peu de phrases près, que j'écris son nom, à la pat
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J'ai marché et mes doigts sont devenus bleus. j'ai pleuré sur mes doigts bleus. j'ai nagé et mes orteils étaient violets. j'ai pleuré sur mes orteils violets. est-ce qu'on garde d'une résurrection les séquelles d'une mort ? j'ai parfois l'impression de hanter un cadavre. mon corps, ce n'est pas moi. mon corps, ce n'est plus moi. je l'ai dét
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Bonheur aujourd'hui du corps. bonheur de ma peau déjà toute dorée et presque scintillante et plus noire encore lorsqu'offerte à l'astre de midi. bonheur de mon ventre tout chaud sous les rayons mon ventre comme un fruit ou comme une petite brioche - car tout chaud, pas car tout rond, non... mais plus comme une assiette dont on cherche le fond ;