Nous vivions loin de toi, toi encore enfermé dans les profondeurs d’une industrielle matrice qui ne songeait pas encore à accoucher de toi, du moins sous cette dénomination. nous faisions alors nos provisions de pétrole domestique une fois par mois, le jour du marché qui se tenait dans ce village ou l’autre, selon un immuable calendrier. u

Rendez-vous ici ! diffusons, discutons, echangeons sur l'art et les cultures de nos afriques, mais unique et fiere terre de notre ancetre communs l'humain; nous le faisons depuis la creation de l'association sonta et son afiliation a la federation fracaise des club unesco, depuis une douzaine d'annees ! continuons ! ! ! !

Avec ma fille, jamais rien n'est pareil. pour ce que je sais de la ville, elle n'est vraiment pas faite pour emma. c'est la mbombo de ma maman que tu connais, ma petite mère. pour rien au monde, la vieille toujours alerte ne la laisserait partir si loin, elle en mourrait de tristesse. en plus, tout le monde m'accuse de ne pas vraiment trop en fair

Mon père assis jambes croisées devant son ami ce jour que ma mère appelait dimanche, recevait chaque fois de la main d’un plus jeune qu’eux assis à proximité, une mesure de vin de palme dont ce dernier tenait la dame-jeanne posée en équilibre sur la cuisse, en s’exclamant : ndig njut. man ndôg bana bôt, a yi bé li pom to li kèg. nd

Mon père disait : fils, il y a des choses que je t’interdirai toujours de faire dans la vie. en te laissant les trouver seul, je te parlerai seulement de cette belle loi de nos ancêtres, qui met femme, enfant et cadavre sous sa protection. nul ne peut leur faire du tort sans en rendre immédiatement compte au conseil de famille et à notre dieu

Sous aucune forme, plus jamais ceci, ni cela. parlons-en !