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amibrett

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La perluète

La perluète

La perluète est un fil un ruban de soi qu’on noue au cou des rêves échangés un lien qu’on tisse avec les mots à murmurer à partager
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Articles : 230
Depuis : 26/10/2014

Articles à découvrir

Asphyxie

Asphyxie

Confiné sous le masque le souffle s’amenuise et brouille de buées l’émotion qui s’épuise la flute privée d’air comme un oiseau blessé demeure silencieuse et ne sait plus chanter par des gestes barrière entravés bâillonnés poètes, musiciens taisent leurs sortilèges l’humanité transie se résigne à subir muette et sans recours
Les illusions du funambule

Les illusions du funambule

Couler du miel sur les paupières du temps qui brûle baigner de mots le gosier sec d’un sablier mettre en musique les silences de son chagrin se convaincre qu’il reste encore au fond du verre un peu d’alcool sous les glaçons qu’on a sucés au bout du conte on aimerait tenter quelques pas sur le fil tendu qui pointe vers la lune ses illusi
Créole

Créole

Tu habites la lumière au bol brûlant du soleil tu bois ta source ton miel sous ta peau de pain d'épice court la sève de la canne son sucre et le sel des larmes tambourinent dans tes veines au lait bleu de tes prunelles grillent deux grains de café l'insolence et la fierté des esclaves souveraines pour qui grondait le bélé entre le morne et
Printemps des trottoirs

Printemps des trottoirs

Le silence furtif qui s’avance masqué par les rues de la ville bâillonne les vitrines musèle les terrasses on découvre livré aux ailes des pigeons le froissement de l’air qui ne rocaille plus du fracas des moteurs il faudrait inventer une fleur de pavés pour fêter ce printemps pétrifié des trottoirs privés de la clarté de leurs robes
Saisons buissonnières

Saisons buissonnières

La déroute des feuilles qui rampent dans l’allée souffle un frisson amer le souvenir froissé de ce brouillon d’été mis entre parenthèses qui préfaçait l’hiver quand retrouverons-nous les saisons buissonnières et leurs chansons légères ? quand pourrai-je renaître au parfum de vigueur cueilli dans vos étreintes sourires démasqués
En marge

En marge

Lancer les dés battre les cartes jeter sa bouteille à la mer tenter la ligne qui s’écarte caprice des itinéraires avec ce désir insolent de fleurir le béton des cours confier ses graines au gré des vents jeter sa bouteille à l’amour ne pas construire ne rien bâtir être à l’affût des joies qui passent les caresser sans les cueillir
La voix du silence

La voix du silence

La voix qui grondait qui ronflait la voix qui crissait sur l’asphalte celle qui roulait ses accents sifflait grinçait entre les dents de cette ville exaspérée toutes ces voix se sont figées elles écoutent le silence monter du gosier d’un oiseau déroulant sous les pas de l’aube le velours rouge d’un tapis où se risqueraient les arpèg
Roses des sables

Roses des sables

Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides jacques brel raides dans leurs douleurs les habillant de pierre elles sont alignées côte à côte sanglées au carcan des vitrines les roses ensablées que l’attente assassine dans leurs yeux délavés on voit passer des songes des miettes de désirs des chagrins périmés les roses pétr
Confinés

Confinés

Ne plus tendre la main que pour serrer des mots et de nos bras trop courts n’enlacer que du vent croiser pour tout regard au fond de nos miroirs la hâte de sonner le glas de ce huis-clos qui nous rendra la clé des champs et le soleil de nos étreintes ? what do you want to do ? new mail copy
Vient le temps ...

Vient le temps ...

Vient un temps où plus tard prend un train pour trop tard tout voyage est errance en terre ressassée on ne piétine plus que l’ombre d’un passé a trop ronger son frein le brasier va s’éteindre l’avenir nébuleux agite les breloques d’une danse macabre où les jours s’entrechoquent se mêlent se confondent au creux du sablier vient l