Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?l’amour, vous le savez, cause une peine extrême ;c’est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ;peut-être cependant que vous m’en puniriez. si je vous le disais, que six mois de silencecachent de longs tourments et des voeux insens
Karim Resti
Karim Resti
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31/03/2013
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Littérature, BD & Poésie
Articles à découvrir
Dussent vos cheveux être virides et votre bouche encerclée de bleus pour les tous éloigner d’evreux, victimes d’éréthisme stupide ? plus qu’au foyer ou à la custode j’aime repenser aux tenues ajourées que ces dames tentaient à vos côtés variant la chaloupe et le dress code. faire à la débauche lever les yeux et vous entendre si
« les mekh du bitume niquent la schmiture » ; « kapone beze les stups » tags dans la cité des tertres - bagneux dans les hauteurs de l’arrière pays où la cascade rythme les saisons où les ascètes ont élu prison le calme est une chaste hypocrisie. vil capuce pour capuche ; sans gants, on veut couvrir l’internet jeunesse, enfermée, enf
Plainte d'automne - stéphane mallarmé (1875) "depuis que maria m’a quitté pour aller dans une autre étoile – laquelle, orion, altaïr, et toi, verte vénus ? – j’ai toujours chéri la solitude. que de longues journées j’ai passées seul avec mon chat. par seul, j’entends sans un être matériel et mon chat est un compagnon mystique
Le train de onze heures trois dont elle descendra ressuscite la gare blanche et déserte, le bruit métallique et corodé se perdra encor une fois dans la lande ouverte. son pas gracile malgré le poids des années balance et trotte comme la lourde aiguille sans bouleverser la course prédestinée de l'adage à la coda appris jeune fille. midi ince
Parce qu’il tremble en souffrant il dit adieu aux gens il leur dit adieu parce qu’il semble différent ses mains frêles portent comme un fin et trop lourd fardeau sa peau posée à même le squelette et les os il dandine la tête et courbe le dos ne veut plus voir ce qu’il y a là-haut il penche la tête et tourne le dos a vos poncifs et bie
Feuilletant les images naïves des années folles où l’on aime déployer l’aisance comme bonheur, arrêt sur une traction embarquée comme mon cœur sur un bac qui la transforme en piètre carriole. la conduite intérieure sans chevaux rugissants est immobile malgré les heurts du fleuve roulant captive silencieuse balayée par le vent levé d
Point que trente secondes éteignent dans le loin si petit dans la grande immensité des eaux au jour tu es si fier, si grand, si beau, quel destin que le tien qui éclaire au large le bateau ! n’est-ce pas encore hier qu’est venu se jeter à tes pieds, non pas les vagues de mer, mais un malheureux rejeté par ses frères, puisque le désespoir
Les sycomores arborent leurs haricots en chandeliers renversés. les noirs tamariniers décorent les espaces pour leurs fruits d’or. l’enfant d’ys modèle son âme et son corps pour être et paraître. le même enfant nègre sous les loin tropiques en musique s’endort. du souffle frais volé entre deux immenses cités du temps passé, tu m
Aux diseurs, aux preneurs, et autres fats je ne donne ni bonne aventure, ni les louanges de circonstances, ni plats servis d'intérêts, adoucis de confiture. je leur crie l'inconvenante majuscule qu'ils placent ici ou là pour haute particule a leur cauteleuse vision des lettres d'art, a leurs piteux appâts, insultes pour l'auteur pris pour hober