Qui ? celui que tu vois, là, au bord de la falaise, le regard dans le vide et qui n’est autre que toi, ne l’interpelle pas, car tu disparaîtrais par la route invisible échappée de son front ! jcp, 05/2021

"seul celui qui en esprit a achevé l'inachevé peut découvrir la véritable beauté." okakura kakuzo, "le livre du thé" selon les japonais, de l'asymétrique, de l'imparfait et de l'inachevé naissent la beauté authentique. ainsi, notre architecture par trop symétrique (il y a désormais de plus en plus d'exceptions...) ne les séduit pas, pas

En vue de séances de dégustation à domicile, entraînement au gong fu cha* * "gong fu cha" : préparation attentionnée de grands crus oolong afin d'en extraire au mieux toutes les saveurs. les thés verts, qui ne se prêtent pas à cette méthode, sont préparés traditionnellement au zhong. matériel nécessaire pour 6 personnes (hors bouilloi

Matinée au jardin ; la journée sera belle et le bouddha - qui le savait - affiche un demi-sourire alors que le premier rayon du soleil vient frapper sa joue. accident de la lumière que le feuillage a permis, un rayon solitaire a frappé la joue du bouddha. est-ce un sourire à sa lèvre de pierre ? au fond de ma coupe de thé renaît au présent

Préparer et boire le thé dans le pavillon du jardin japonais de toulouse, rêve inaccessible... - auquel s'opposent à juste titre les gardiens du temple : où irait-on sinon ? - plancher gras des saucissonnades et restes de merguez carbonisées parmi les roches du jardin zen ? taisen deshimarû, grand maître zen, veille sur le jardin. "le jardi

Datée du 18 mars 2020, cette modeste analyse du poème de baudelaire étant devenue l'article le plus consulté du bog, son auteur a cru bon d'en augmenter la visibilité. grands poètes : baudelaire charles baudelaire (1821-1867) les hiboux (les fleurs du mal, 1857) sous les ifs noirs qui les abritent, les hiboux se tiennent rangés, ainsi que de

Le célèbre poéme de lu tung (795-835) : les sept tasses de thé la première tasse humecte mes lèvres et mon gosier la deuxième rompt ma solitude la troisième fouille mes entrailles mises à nu et y débusque mille volumes d'étranges idéogrammes la quatrième suscite une légère sueur et tout le noir de ma vie se dissout à travers mes por

Picasso péninsule accostée aux laves enflammées, nébuleuse de blanc de la conscience pure, qui du crayon jaillie débâtit la prison d’une âme qui s’enivre à son tout premier bal ! de l’effrayant fouillis aux couleurs surannées où rien ne transparaît, la puissance d’esprit qui déblaie le chemin réunit un à un mille et un sentime

Ce sonnet, qui s'est vu attribuer le troisième prix du concours de poésie 2021 "poetika" (13 pays participants), valait peut-être une brève remontée en "tête de gondole". ceci malgré qu'une certaine modestie s'y oppose - modestie insuffisante pour s'y opposer vraiment... tout arrangeur de mots cherche à être lu. par égard envers les mots,